Violaine Ochin - Artiste Animalier

Galerie

  • Sculptures les Pensées

    Découvrez mes sculptures miniatures "LES PENSEES" en argile /plastic-roc et bois pour le socle. Les "pensées" sont des petits personnages qui représentent les êtres humains dans tous leurs états. MODELE UNIQUE 100% FAIT MAIN Copyright tous droits réservés Violaine Ochin 2000                                                      

  • Préhistoire

    Les cinq toiles forment un tout aligné selon un ordre précis : l’introduction « l’art pariétal », le développement « chassé-croisé I et II », la toile cachée « fiat lux » et la conclusion « la communauté ». Cette mise en scène permet aux personnages de graviter autour d’un ou plusieurs décors, ils évoluent dans le cadre de la toile mais les hommes peuvent transgresser celle-ci car aucun cadre ne fait obstruction. Tout se mélange, se croise, se traverse, l’importance de l’opacité, le groupe soudé est prêt à faire face au danger. L’art pariétal est un mystère assez complexe, la fascination que les homo sapiens essayaient de retrouver à la chasse, s’est inscrite sur tant de parois et tant de millénaires qu’il est impossible de l’ignorer. Ce message très bien conservé jusqu’à nos jours n’a pas été encore décrypté, et toute une série de questions, d’hypothèses, de désirs nous embrouillent l’esprit. La première toile, qui a pour titre « l’art pariétal » est une introduction à ma recherche. C’est le générique représentatif de vingt espèces animales. Les arcs de cercles, les courbes, montrent les reliefs de la cavité ainsi que les zones d’ombre, les monticules, les profondeurs et les cupules naturelles. L’utilisation de ces accidents en  « creux » est déjà remarquable, la paroi est un modelé naturel, l’ensemble donne naissance à des formes, a priori calculées sur les préoccupations du devenir et des démarches artistiques de nos ancêtres directs. Les figurations sont réparties de façon à ressentir l’entassement, les superpositions, les enchevêtrements des corps et des cornes. Tout ceci dans une organisation rigoureuse de l’espace. Je pense que le sens de la composition témoigne d’une démarche délibérée, pratiquée par des artistes à la recherche de conception élaborée et réfléchie. L’utilisation de couleurs chaudes renvoie à l’ocre rouge, orangé et noir pour les contours des membres, en effet ces couleurs rappellent le feu, la lumière, la communion, le groupe. « Chassé-croisé I et II » peuvent s’interchanger et se faire face : l’homme contre l’homme ou l’homme avec l’homme. Ces toiles s’ouvrent pour laisser apparaître la lumière, comme la femme donne la vie. « Fiat lux », se mettre autour d’un feu c’est très convivial, le crépitement du bois, ce son mélodieux favorise les rencontres, l’échange, la communication et le début d’un certain langage. « La communauté » est la dernière toile qui dessine l’apparition de l’hominidé, le mélange de l’espace, le commencement de la culture, le rituel de la chasse, la sculpture, la représentation de la femme, la Vénus de Vestonice ou celle de Willendorf, le culte de la fécondité qui donne naissance aux civilisations futures : le nomadisme, l’entraide, l’acte funéraire, le sacré de la vie, la maternité, l’échange, la cueillette, l’adversité et la confection. Cette mise en scène est le chemin de l’humanité, son devenir, et ce qu’elle représente de nos jours.      

  • Fonds marins préhistoriques

    Tableaux à l'huile représentant des espèces animales qui ont peuplé les océans.  

  • Scènes de la préhistoire

    Tableaux à l'huile réalisés au couteau et technique de transfert.  

  • Bestiaires matières végétales

    Découvrez mes tableaux en bas-relief en matière végétale et minérale: travail de la terre et de l'eau liée avec des pigments naturels, henné, de la sciure ainsi que des algues séchées, des bouts de bois flottés ramassés sur la plage au lendemain de tempête. Ces compositions, je les nomme les "poilus", elles constituent une véritable faune du cheval de Prjevalski, au tigre à dents de sabre en passant par l'éland de Derby et l'ours des cavernes, vous découvrirez des créatures "vivantes" dotées d'un regard intemporel et d'une constitution frôlant la confusion quant à l'aspect si réel de l'oeuvre.    

  • Rencontre préhistorique extraterrestre

        L'artiste du Paléolithique a su représenter l'expressivité. Certains bisons, dans des grottes de Niaux montrent une perfection du dessin. Tous les détails anatomiques y sont représentés selon une observation bien calculée. Les animaux y sont mobiles, et certains se retrouvent avec six pattes pour simuler le mouvement, dans la grotte d'Altamira en Espagne; nous apercevons un petit sanglier à huit pattes. De nombreuses représentations de bisons ou de mammouths témoignent d'une imagination créatrice ; dans la caverne des Trois frères un bison se tient debout sur ses pattes de derrière, à Pech-Merle nous découvrons la " femme-mammmouth ", aux Combarelles " silhouette humaine dont la tête affecte la forme d'un mammouth ". Les hommes préhistoriques sont des plasticiens et des magiciens de la couleur et du volume (Lascaux-Altamira). En plus du noir pour le détourage et l'estampe, ils disposaient de bruns, de jaunes, de rouges, d'ocre…Sur les parois des grottes, l'animal est très présent, mais l'homme est pratiquement absent, de même pour les végétaux et paysages.      Rencontre I et II Rencontre préhistorique ; cette rencontre passe par les images, ce story-board se déroule vers ce qu’on croit inévitable, l’échange tribal, la protection de son clan et de sa progéniture (les femmes restant à l’écart avec les enfants).Le spectateur est projeté tout de suite dans la confrontation entre les deux tribus. Apparition de créatures extraterrestres, aux faciès aplatis et robustes, parmi celles-ci, suivi par ses semblables, un personnage attire l’attention : il est au centre, l’expression de sa gueule est perceptible par le positionnement de sa tête qui se trouve légèrement de trois quarts, l’angoisse et l’interrogation de son regard nous interpellent, le spectateur contribue à la rencontre. Un oiseau posé sur un rocher, suit la scène avec nonchalance, il se permet d’amplifier le malaise de la créature en y déposant une fiente, le ridicule ne tue pas. Ses compagnons sentent la menace, ils sont prêts à intervenir, l’un d’eux est plus préoccupé par un drôle de volatile que par la situation de tension. (Remarque : au sortir d’une grotte une créature jaune nous observe).     Rencontre I-I Interloquée par la venue de l’oiseau, qui met en fuite son congénère, la créature apeurée fait mine d’ouvrir la bouche, de ce fait les deux étrangers allongent leur crâne pour capter l’intonation du son. Tétanisée, le poil hérissé, elle attend notre aide une larme à l’œil. Dans le fond les personnages ont disparus, mais ou ? , l’atmosphère est pesante. Le personnage se sent abandonné.    Rencontre III La situation a changé, des personnages se sont mélangés, éloignés, rapprochés. Les teintes ont évolué avec les sentiments des créatures, le premier personnage semble être plus intéressé par ce qui se passe au loin, alors que la créature centrale reste de glace, figée par la rencontre. Les oiseaux ont disparu à la nuit tombée, derrière le rocher, un volcan ou un feu colore le ciel, la fumée voile les étoiles. La caverne a disparu sous un éboulis, certains personnages restent sur leurs gardes.